- ANXIETE - ANGOISSES - PHOBIES
- TROUBLES ALIMENTAIRES
- RELATIONNEL
- DEUIL - DEPRESSION
- LE TRAUMATISME
- BURNOUT
- ADDICTIONS
- NEVROSE
L’anxiété (en pathologie) décrit un état d’épuisement du système nerveux. Se manifeste par des inquiétudes psychiques avec des sensations variées corporelles, terrain d’un dérèglement de l’organisme (boule à la gorge, palpitations, vertiges, pleurs etc.). L’anxiété peut suivre un état dépressif ou un stress important.
La manifestation est aussi libre comme une angoisse diffuse ou se fixer sur un objet (phobie): animaux, situation, objets, lieux. La lutte de l’anxieux se manifeste par des « obsessions » contre l’angoisse tels que des tocs (se laver les mains sans cesse, rituels divers – troubles du comportement). Cette peur est une énergie séquestrée dans le psychisme, qui provoque un état de tension extrême, sans voie de libération. La peur d’un danger inconscient. Les nourrissons subissent des angoisses de séparation de la mère, abandon ou peur du rejet. Ces peurs sont liées à la peur de la mort. Le psychanalyste aidera à identifier la source de cet état pour l’apprivoiser.
ANOREXIE
« Absence d’appétit ». Trouble du comportement alimentaire (privations volontaires de nourriture) pour répondre à des conflits d’ordre psychique. Ce symptôme masochiste apparaît essentiellement chez des adolescentes ou jeunes femmes, motivées par l’obtention d’un « corps idéal » et fréquent dans les milieux de la danse, sports, mode, professions médicales ou para-médicales). L’anorexique est indifférente aux signes d’alarme extérieur sur son état, et conséquences (dénutrition, déshydratation, crise cardiaque, voire mort) car elle aime la maîtrise totale de son corps, apprécie de repousser les limites physiques par des exercices extrêmes. L’anorexique utilise aussi beaucoup d’énergie à refuser l’identification sexuelle.
BOULIMIE
Se caractérise par une envie d’ingestion d’aliments accompagnée d’une absorption massive de nourriture, suivies de vomissements et grande fatigue générale. Attitude dans les pays riches occidentaux, chez les adolescentes et les jeunes femmes, dans les métiers valorisants le corps, l’esthétique, artistique. L’alternance d’épisodes boulimiques et anorexiques est dénommée « boulimiarexia ».
Ces troubles psychologiques sont en général l’anxiété, la dépression, la peur de la solitude et une hostilité face aux frustrations. Si tout traitement thérapeutique semble long et difficile, il doit être adapté selon la personnalité du patient.
L’accompagnement est multidisciplinaire (médical, comportemental, psychologique, nutritionnel) et le succès dépend de la collaboration du patient. Ces troubles sont l’expression de choses plus profondes, que la thérapie (psychanalyse, thérapie analytique ou comportementale) peuvent aider à identifier, à comprendre.
La psychanalyse traite principalement de la connexion et relation à Soi, qui impacte la relation au monde, aux autres. Les deux sont liés.
Qui n’a pas de relations humaines ? Nous sommes venus au monde avec une obligation de relation à ce monde, avec des géniteurs, des tuteurs, des éducateurs, qui façonnent notre « moi ». Puis La vie est faite de relationnel. Relation professionnelles, amicales, familiales, amoureuses. La vie est faite de rencontre, mais rencontrons-nous vraiment notre « moi », le connaissons nous vraiment ? Et pourtant c’est de cette relation à Soi que se fait la relation au reste du monde. La psychanalyse met la lumière sur ce chemin vers soi, pour le soi et par le soi.
Parfois nous allons assez bien mais sommes impactés par l’extérieur, les individus, les situations. Nous sommes aussi en relation avec notre histoire, nos aînés (nous portons un bagage générationnel inconscient, familial et sociétal).
Nous sommes des êtres sociaux. Trouver l’équilibre en solitude comme en relation n’est pas aisé. Et puis il y a le vécu, ce qu’on a pu expérimenter, vivre, ce dont on a pu être témoin, ou qu’on nous a fait vivre…Parfois, ce sont les non-dits, les secrets, les mensonges dans notre histoire familiale qui assombrissent le fonctionnement présent. La psychanalyse est un travail précieux de connaissance de Soi, de nos mécanismes inconscients, de nos conflits psychiques qui peuvent entraver à notre insu, la vie quotidienne. hique) afin de sublimer (dépasser) tout ceci, et permettre de s’alléger, de vivre « avec », voire d’en guérir. Ce « psy-coaching » donnera des clés pour une vie plus harmonieuse.
DEUIL
C’est une réaction et processus naturel à la perte d’une personne aimée, qui provoque un douleur accompagnée d’une perte d’intérêt pour le monde extérieur. L’individu se sent absorbé par la perte et l’absence de l’être cher. Le « moi » existe par les souvenirs qui se rattachent au disparu. Plus l’investissement affectif a été puissant, plus le détachement sera long et difficile. « Faire le deuil » c’est parvenir à séparer le vivant du mort pour que l’individu continue sa vie.
Le deuil se rapporte aussi à la vie quotidienne, à la nécessité de se détacher, se « désinvestir » suit à des évènements pénibles tels que perte d’emploi, d’un statut, d’une amitié etc. Très énergivore, l’accompagnement psychothérapeutique est conseillé. Le psychanalyse sera un appui non négligeable, tel une béquille.
DEPRESSION
Etat de souffrance psychique et morale qui se manifeste par une modification intense de l’humeur profonde tristesse. En psychanalyse, l’état dépressif se rapporte à la notion de mélancolie, qui implique une désinvestissement total de la personne. L’état dépressif n’est pas rare dans certaines névroses et peut être accompagné d’anxiété, d’asthénie, et d’un sentiment d’échec. Le point commun de ces états dépressifs semble être le temps, qui perd sa valeur, car vécu dans la monotonie, l’ennui et peut parfois aboutir à des conduites suicidaires (voir aussi : Suicide). Le patient dépressif peut montrer des troubles alimentaires, des symptômes d’insomnie ou d’hypersomnie.
Si la plupart du temps le dépressif a recours à des antidépresseurs, ceux-ci ne sont que des palliatifs temporaires à son angoisse. Dans certains cas, une psychothérapie peut lui permettre de conscientiser les mécanismes psychiques à l’origine des crises d’angoisse et de remédier à leur réapparition.
Le traumatisme s’inscrit également dans certains parcours de vie, avec un impact plus ou moins important, maintenant ou en « différé ». Que le traumatisme soit passé ou récent, il n’est jamais à ignorer, se faire accompagner en thérapie, en psychanalyse permettra à l’individu d’être entendu, de verbaliser car non pas le traumatisme mais l’émotion liée au traumatisme peut être isolée, refoulée tel un dangereux boomerang ou une grenade non dégoupillée dans le psychisme, qui pourraient s’activer plus tard.
L’individu exprime un état de fatigue physique et mentale extrême l’empêchant de mener les tâches simples du quotidien. Condition moderne et occidentale, elle est souvent confondue, et à tort, avec la déprime ou la dépression. Un suivi médical est utile mais surtout psychologique, la thérapie aide à comprendre la source et mécanismes menant à cet état. Le patient pourra adapter sa façon de vivre. « Burnout », de l’anglais, signifie « carbonisé ». Si nous comparons un individu à une maison, les fondations tiennent, mais l’intérieur est totalement consumé. Une voiture sans essence n’avance plus, un corps sans énergie non plus. D’ailleurs les symptômes du burnout sont impressionnants. Comme la dépression le burnout s’accompagne d’une incompréhension, inquiétude et culpabilité. Un état qui, s’il n’est pas pris en considération par un soutien psy peut mener à la dépression. Le burnout touche hommes et femmes, voire les de nos jours aussi les enfants et adolescents. Le psychanalyste diagnostiquera ce mal et soutiendra le patient vers une adaptation dans sa vie.
C’est un « attachement excessif » de l’individu, qui a une relation de forte dépendance psychique à l’égard d’un produit dont la consommation excessive entraîne des troubles physiques et psychiques importants. Ce terme désignait auparavant un état de dépendance du « drogué » mais aujourd’hui résonne plus largement. Alcool, tabac, produits pharmaceutiques lourds (anxiolytiques, antidépresseurs) mais aussi dépendance aux médicaments, psychotropes, qui se retrouve aussi dans des comportements alimentaires compulsifs et répétitifs (anorexie /boulimie), et dans des «toxicomanies sans drogue ». De nos jours de multiples addictions sont apparues par l’extraordinaire développement d’outils technologiques des sociétés modernes : dépendance excessive des adolescents aux jeux vidéo, télévision ; celle des adultes aux jeux d’argent, l’attraction produite par la connexion « Internet » (utilisateurs des nuits entières à naviguer à la recherche finalement d’eux-mêmes ou d’un autre soi-même…) ; accoutumance aux technologies telles que téléphones, tablettes, en tous lieux et tout le temps. La liste s’accroît encore si on observe les comportements sociaux hérités de normes culturelles médiatisées, d’une image standardisée, de l’homme moderne exaltant le corps et la performance (accoutumance au sport intense et permanent), achats compulsifs (mode, esthétique, cosmétiques) ou à des pratiques répétées (chirurgie, remise en forme…).
Le psychanalyste et la psychanalyse permettra d’aider le patient à comprendre les mécanismes addictifs mais la volonté du patient lui-même et sa collaboration sont nécessaires.
Affection mentale qui apparaît chez un individu suite à des frustrations, à des conflits psychiques inconscients, qui ne trouvent comme solution de résolution qu’un compromis insatisfaisant (refoulement, mécanismes de défense). Le conflit trouve son origine dans l’enfance, est au centre d’un travail de psychanalyse. La névrose est répandue. Le névrosé est conscient de son mal être, et rarement enclin au bonheur, avec des difficultés relationnelles affectives et sociales. Le névrosé ne peut expliqur son état et montre souvent des troubles corporels (fatigue, douleurs physiques non liées à une réelle atteinte organique, difficultés sexuelles, irritabilité, troubles du sommeil) il est sujet à l’angoisse, etc. Bien qu’il soit intégré, ayant apprivoisé son état et à vivre avec, il est perçu comme incapable de profiter de la vie, difficile à comprendre, tourmenté, tout comme il se voit lui-même. La névrose est un choix inconscient pour chasser l’angoisse sans y arriver puisqu’elle réapparaît dès qu’il fera face à des situations inattendues, réfléchir trop intensément, prendre des décisions etc. Bien que non désocialisé, l’individu est entravé dans son épanouissement. Il existe trois groupes distincts en psychanalyse : les névroses traumatiques, les névroses actuelles et les psychonévroses. Le psychanalyste pourra aider à les identifier et à les comprendre.